Auteur : Sylvain Johnson
Éditions : ADA
Nombre de pages : 262
Parution : 2018
Genre : Horreur
Résumé de couverture
Un père alcoolique qui tente de noyer son enfant difforme.
Un couple de monstres de foires en cavale, poursuivi par un policier corrompu, au service d’un juge pervers.
Une magnifique sirène prisonnière des griffes d’un forain sadique et qui se lie d’amitié avec un garçon homard.
Une mystérieuse attraction montréalaise, le palais des nains, qui cache des abominations, d’absurdes personnages de cauchemars aux intentions machiavéliques.
Mon avis
Je me suis lancé dans ce livre puisque j’avais besoin d’un petit livre, petit en termes de page, sachant quand même à quoi m’attendre avec cette lecture assez violente, j’ai facilement passé à travers le livre.
Un enfant est né avec la maladie de la sirénomélie, qui est très rare, mais qui consiste à naître avec les deux jambes collées ce qui fait comme une queue de sirène. Angie a été élevé par un cirque et ceux-ci ont profité d’elle au maximum, jusqu’au jour où le propriétaire du cirque a perdu son permis. Voilà que le cauchemar est devenu tout simplement irréaliste. Entre policier corrompu et naine bipolaire, notre cher Angie n’est pas près de sortie de l’enfer.
Le début du livre est assez bien puisqu’il fait de bonnes références au conte de la petite sirène tel que nous le connaissons. Il respecte les critères d’horreur imposés par la série des contes interdits, mais ne décrit pas trop en détail les scènes ce qui pour ma part me va très bien.
Cependant, là où j’ai un peu accroché, c’est le rapport avec les nains que je n’ai pas vraiment compris et de plus cette partie-là du récit est vraiment des plus rocambolesque. L’auteur n’a pas manqué d’imagination, c’est certain. L’épilogue m’a aussi posé des questions, je n’ai encore une fois pas compris le lien que l’auteur a voulu faire, mais bon c’est peut-être moi qui ai aussi manqué quelque chose.
Pour finir, ce conte est évidemment très dark et très violent comme tous les contes interdits, avec une petite touche d’intrigue puisqu’il est impossible de prévoir où l’auteur s’en va avec son histoire. Attention, ce livre n’est pas destiné à tout le monde.
Note : 7/10
Une réflexion sur “La petite sirène”