Auteur : Éric Gauthier
Éditions : Alire
Nombre de pages : 441
Parution : 2019
Genre : Fantastique
Résumé de couverture
Philippe Sigouin a passé sa jeunesse à monter des combines
avec Yannick, son grand frère et partner de toujours. Mais comme ce dernier
vient de le trahir joliment, Sigouin a décidé que ça ne se reproduirait plus :
dorénavant, il volera de ses propres ailes.
Pourtant, si on lui avait demandé quel serait son premier coup d’envergure,
jamais il n’aurait pensé répondre « l’importation du squelette d’un saint
couvert de bijoux ». Or, c’est bien ce que lui propose Hortensia, une
antiquaire peu habituée aux transactions criminelles mais en relation avec un «
respectable » acheteur prêt à débourser une somme faramineuse pour acquérir
cette sainte marchandise.
Si l’entrée au pays de saint Deodatus se déroule sans anicroches, le plan de
Sigouin dérape soudain quand des intrus s’emparent du squelette. Puis c’est la
réalité même qui dérape quand, kidnappé parce qu’il a reconnu un des voleurs,
Sigouin assiste à une troublante cérémonie au terme de laquelle il voit le
squelette s’animer !
Ébranlé par ce miracle indésiré, contrarié par les disciples d’un martyr
douteux et bientôt menacé par de plus grosses crapules que lui, Sigouin ne sait
plus à quel saint se vouer pour demeurer fidèle à sa parole, c’est-à-dire
livrer la « marchandise » au client !
Mon avis
Je viens de découvrir la maison d’édition Alire et par le fait même cet auteur. Le saint patron des plans foireux est un roman fantastique, mais qui diffère des romans fantastiques Young adultes que nous voyons souvent passés et qui sont tous basés sur le même modèle.
Sigouin est toujours à la recherche de nouvelles combines illégales à faire pour se procurer de l’argent, pour lui les travaux légaux sont ennuyeux. C’est alors que sa grande amie Hortensia, une antiquaire, lui parle de quelqu’un qui veut faire livrer le squelette d’un saint volé à un acheteur de Montréal. Comment faire pour livrer un squelette de l’Europe à Montréal sans se faire surprendre ? Lorsqu’il croyait que le pire était passé et qu’il pourrait récolter une grosse somme d’argent, voilà que les choses se compliquent, son squelette est volé, mais aussi réanimé.
Nous avons d’un côté, Sigouin et Hortensia qui essaie de retrouver le squelette pour le livrer à leur client. D’un autre côté, nous avons les fanatiques du saint qui ont réussi à réanimer le squelette et qui veulent sauver le monde grâce à cela. Puis, nous avons Judith l’interprète, celle qui peut communiquer avec le saint (qui ne parle que latin) qui joue sur toutes les facettes tant que cela lui rapporte à elle. Voilà donc un joli bordel, assez compliqué à suivre.
Je dois cependant dire que l’auteur à une folle imagination pour réussir à écrire un livre rempli de combines et de manigances comme cela. Le concept est très intéressant et j’ai bien aimé suivre Sigouin, le fait que son personnage a eu une belle évolution au cours du roman, passant d’escroc à quelqu’un qui pourrait utiliser son savoir pour aider. Pour ce qui est de Judith, je n’ai pas aimé cette femme et je pense que c’était le but rechercher de l’auteur, mais il n’y a pas plus manipulatrice qu’elle.
Finalement, mon avis global du livre est un peu mitigé, j’ai eu un peu de misère à embarquer complètement et j’ai souvent été perdu dans tous ces mensonges et manigances. Je ne ferais certainement pas une bonne criminelle.
Note : 7/10
Ce livre a été lu en lecture commune avec À la page de Suzie, vous pouvez lire sa chronique ICI
Un gros MERCI !

2 réflexions sur “Le saint patron des plans foireux”